La Courgette Presloise, c'est chaque semaine un panier de légumes frais, de saisons et cultivés localement par nos maraîchers et vendus à juste coût. C'est également des herbes fraiches, séchées ou préparées, des œufs, des fruits, de la viande, des céréales, du pain, etc. En bref, il s'agit de manger sainement tout en soutenant activement des paysans locaux. Ici, le consommateur favorise une gestion responsable et partagée, sans intermédiaire, bien loin des risques et pratiques agro-industrielle. 

Et si nous en apprenions un peu plus sur ceux qui nous nourrissent ?

Michel K. • 65 ans

Maraîcher à la Ferme de Retal


Michel a débuté le maraichage en 2008 suite à une reconversion professionnelle. Il passe cette année son BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Entreprise Agricole) , puis s'installe pour une saison chez un maraîcher dans le Val-d'Oise (95).

Après une coupure entre 2010 et 2018 où il reprend son ancienne activité professionnelle de Conducteur de travaux pour l'Aéroport de Paris ORLY, Michel s'installe à Retal en janvier 2020, en tant que maraîcher.

Si Michel en est arrivé à cultiver le sol, c'est d'abord grâce sa passion pour le vin naturel, avec ses dégustations et ses vendanges. Pour lui, le travail au jardin se doit d'être non-mécanisé pour profiter pleinement du chant des oiseaux !

Pourquoi produire pour l'AMAP ?
- Être en contact direct avec le client, connaître son avis et profiter ainsi d'un suivi.
- Pas de gâchis ! La production est vendu en une fois quasiment dans sa totalité.
Mon légume préféré ? La pastèque jaune, le céleri rave, les carottes, le chou fleur et les tomates bien sûr !

Stéphane • 46 ans

Maraîcher à la ferme de Retal


Après 16 ans en tant qu'ingénieur informaticien, Stéphane se reconvertit : suite à un BPREA (Brevet Professionnel Responsable d'Entreprise Agricole), il participe à des stages dans des fermes et s'installe finalement en 2020 sur la Ferme Collective de Retal, avec Michel, Pauline, Lise et Sam.

Pour Stéphane, le maraîchage bio c'est pratiquer un métier qui a plus de sens, c'est travailler en accord avec ses préoccupations écologiques, en prenant soin de son alimentation et en tenant compte de l'impact qu'elle a sur notre santé.

"On cultive sur petite surface, à la main, en bio, en maraîchage sur sol vivant. On n'utilise aucun produit chimique.
Personnellement, je n'utilise aucun intrant d'origine animale (fumier...). Je veux produire une alimentation saine et bonne pour les habitants locaux, de la manière la plus écolo possible, donc sans pétrole.
Si on veut changer le monde, il faut agir maintenant et collectivement".
Je veux produire une alimentation saine et bonne, pour les habitants locaux, de la manière la plus écolo possible, donc sans pétrole.

Pauline • 38 ans

Paysanne-herboriste "Les Herbes Libres"


Si Pauline était guide conférencière à Paris jusqu'en 2015, désormais elle cultive des plantes aromatiques à la main, créer ses mélanges d'herbes à infuser et concoctent sirops, sels aromatisés et pestos.

Cet intérêt pour les plantes et le soin au naturel elle le doit à sa grand-mère maternelle, depuis elle s'évertue à le cultiver et à le partager avec d'autre, organisant des ateliers et offrant la possibilité aux amapiens et amapiennes de participer à la récolte, la confection et la mise en sachet de ses simples.

Engagée, Pauline à rejoint la Confédération Paysanne et se bat pour le revenu paysan et l'accès à une alimentation paysanne pour tous.

Sa philosophie ? Vivre de son métier et vivre pour bien manger !

Pourquoi produire pour l'AMAP ?
"L'AMAP illustre très bien mes combats. Un contrat AMAP participe à donner un revenu régulier à un.e paysan.ne. Et l'AMAP permet aussi l'accès à une alimentation paysanne à un prix correct pour les deux parties."
Mon herbe préférée ? Le thym ! Ma grand-mère ne se soignait qu'avec le thym en hiver.